Samedi 21 février. LE GRAND FEU !
Le matin, il ne pleut plus. Un petit soleil de printemps préside même aux derniers préparatifs. Mais le site du bûcher est pratiquement sous eaux, dans une gadoue inégalée. La question se pose : va-t-on faire passer le cortège aux flambeaux par la prairie ?
Vers 13 heures, la Corporation reçoit à dîner ses invités champenois de Creney.
Entre 14 h. 30 et 15 h. 00, les différents groupes participant au cortège carnavalesque (promenade du « Blanc ») affluent sur la Place : Les Pierrots d’Aische, Les fieus d’fiesses de Saint-germain, les Chevaliers d’Emines, la section scoute de Jonas, le Géant de Liernu, la fanfare de Dongelberg (motorisée), …
A 15 h., le soleil est toujours là mais le ciel tout autour est de plus en plus noir ! Le cortège s’ébranle joyeusement en direction de la Blanchisserie. Mais après 20 minutes, une pluie intense mêlée de neige et de grésil s’abat brusquement sur les participants. C’est la débandade ! Après quelques minutes, la pluie/neige ne cessant pas et le ciel ne se dégageant nullement, nous décidons de rebrousser chemin et de nous réfugier à la ferme de la Cour où on peut au moins se mettre à l’abri. Là les participants et l’ambiance sont bien vite réchauffés par le pecket et les musiques des différents chars.
A la salle toute proche, tout se met en place pour le goûter des enfants et le concours de déguisements. A l’arrière de la salle, ce sont le projecteur de poursuite, la sono extérieure, le barbecue et le bar extérieur qui se préparent. Et près du bûcher, dans la gadoue, encore un peu plus gadoue, c’est la combustibilité du bûcher qui est assurée : paille sèche, …
19h. 30 : rassemblement à la ferme des groupes invités à participer au cortège aux flambeaux, distributions des flambeaux. 20h. 00 démarrage du cortège et, la décision s’est pratiquement imposée, nous passons par la route et le sentier derrière la salle. Le tambour, seul rescapé de la fanfare qui s’est tirée, reste à pieds secs parmi le public d’où il effectuera les roulements nécessaires à la cérémonie.
Les membres des différents groupes s’installent donc, tant bien que mal, sur les petites palettes nominatives (heureusement) prévues à cet effet, ce qui les empêchent de perdre leurs chaussures dans la boue. Le discours et la cérémonie se passent comme d’habitude dans la bonne humeur et l’humour de notre Président, malgré un nouvel assaut des intempéries. Moment de recueillement en souvenir de Jean-Marie. Souhaits de prompt rétablissement pour José qui ne pourra pas monter le « Blanc » cette année.
Vient enfin le moment de la pendaison du « Blanc », hissé au sommet par Camille et Jonas, sous les battements de tambour et les applaudissements ; puis la mise à feu du bûcher tant attendue. Le « Blanc » a longtemps résisté, les pieds léchés par les flammes ; mais son châtiment a finalement été accompli dans les meilleures formes et sans bavure : le Printemps peut maintenant, franchement, prendre la relève !
Merci à tous : Compagnons, aidants, sympathisants, invités, services communaux, police, public, journalistes, … pour cette nouvelle manifestation de notre folklore séculaire !