Le point ce samedi matin: 2 charrées ont été déchargées ; 3 charrées près du bûcher, à décharger ; 3 charrées attendent à la forière ; 1 à la ferme : 2 charrées « remorques voiture » rue Basse-Baive ; terrain du site très humide et enneigé, impraticable pour les tracteurs, à moins de le transformer en bourbier.
Donc : pas le choix, ont décharge les 3 charrées au bûcher. Après avoir installé deux braséros, on se met au travail. Nous sommes une bonne douzaine, le travail avance vite et le bûcher grandit rapidement. Mais tous les branchages sont imbibés d’eau et il faut régulièrement se sécher aux braséros, changer de gants et, tant qu’à faire, ne pas se laisser déshydrater de l’intérieur !
A midi, les cloches de l’église ont beau sonner et le sacristain faire de grands gestes, on continue encore pendant 20 minutes. Puis, on est quand même content de rentrer dîner et de changer de chaussures.
Après-midi on termine le travail et, comme le soleil se couche déjà un peu plus tard que les derniers samedis, on a le temps de rapatrier une des petites charrées. On en balance le contenu par-dessus le mur, après y avoir déployé la bâche habituelle. Puis on traîne cette bâche, avec son contenu, jusqu’au bûcher. Le soleil se couche, on replie la bâche, on rassemble le matériel, on boit un coup et à samedi prochain.
Certains se retrouvent chez Marc, devant une bonne bière et quelques petits poissons, entre l’huile et les aromates.
Bilan de cette journée : bon travail, un peu pénible vu la neige et la gadoue mais agréable vu l’importance de l’équipe : Christine, Colombine, Jonas, Aurélien, Matthias, Bruno, Richard, Marc, Camille, Rudy, Lory, Louis, Jean-Luc. On espère avoir un peu de gel dans la semaine qui vient pour sortir les remorques vides et amener les pleines au bûcher.
Photos : Christine, Jean-Luc
Un souci cependant : en cours de journée, un grand « crac » s’est fait entendre de l’intérieur du bûcher. Il s’agit très probablement de la rupture d’un des pieds du trépied. Du coup, le mât central a perdu un peu de sa verticalité : il faudra samedi, prochain trouver un moyen pour tenter de le redresser ou, du moins, empêcher que sa situation ne s’aggrave.