Nous accueillons aujourd’hui une nouvelle équipe de choc : Michel, Jérôme et Bernard.
10 heures, Liernu, parking du Presbytère : rendez-vous et départ vers Saint-Germain, rue Montulet, où se trouve déjà Camille avec le tracteur de Jean-Luc et le plateau de Jean-François. Là nous attend depuis deux semaines le tronc de sapin choisi pour devenir le futur mât central du bûcher 2017.
Le chargement, à l’aide de trois segments de troncs disposés en plan incliné est réalisé à la force des bras, tant l’équipe est nombreuse et motivée (en fait, le tracteur, prêt à intervenir, n’a pas été nécessaire). On charge aussi les quelques rondins et segments restants dont certains serviront de trépied, mâtons ou poussards ou à immobiliser le mât central. Puis, petite pause (déjà !) et on s’ébranle vers Liernu avec le précieux chargement, notre cher drapeau fixé à l’avant du tracteur.
Lorsque le convoi arrive à destination, le trou destiné à recevoir le mât est déjà prêt. On dispose le plateau avec le mât au bon endroit et on se prépare à l’érection ; mais, catastrophe : la batterie de l’appareil photo est plate. On décide donc d’attendre l’après-midi pour continuer. Et, de toute façon, les cloches de l’église sonnent midi : pause (encore !)
14 heures, tout le monde est là, prêts à l’action, avec le matériel : bêches, pelles, masses, cordes, chaînes, vis, visseuse, appareil photo, … Suivant une technique maintenant bien rodée, à l’aide du tracteur, on pousse vers le trou le futur mât, retenu au plateau par une chaîne. Lorsqu’il est suffisamment dressé, quatre « tireurs », à l’aide de cordes, achèvent de lui donner exactement la verticale et l’empêchent de retomber tandis qu’on l’ «astoque » avec des rondins, enfoncés à la masse.
L’opération se déroule fort bien. Il reste alors à consolider la position du mât par un trépied fixé à l’aide de grande vis. Puis à enfoncer dans le sol les 6 mâtons de 3 mètres formant un hexagone parfait délimitant la circonférence du futur bûcher, et maintenus vers le centre par 6 poussards, également fixés aux mâtons per des vis.
L’après-midi est à peine entamé quand l’opération est totalement terminée. On décide alors d’entasser déjà les contenus des remorques : 2 se trouvent dans la prairie, à proximité du site (débris de haie acheminés par Gaston il y a quelques semaines) ; 2 autres attendent sur la forrière de Jean-Luc (chargements du 3 décembre dernier).
Il ne reste bientôt plus que la benne, chargée le 10 décembre ; ce sera pour la prochaine fois car le soir tombe vite (coucher du soleil à 16h. 43’). Une dernière pause sur le site, un petit verre dans la grange de Jean-Luc puis il est temps d’aller se préparer pour le traditionnel souper de la Corpo, cette année chez Marc et Hélène. Au menu : boulettes sauce tomate, frites, concoctées par Didier: très bon ; longue soirée qui se termine par la projection des photos-souvenirs des activités passées de la Corporation.
Étaient présents (matin et/ou après-midi, par ordre alphabétique) : Antonin, Aurélien, Bernard, Bruno, Camille, Christine, Jean-Benoît, Jean-Luc, Jérôme, Jonas, Louis, Marc, Marc, Matthias, Maxime, Michel, Richard, Rudy, Samuel, Stéphane, Tom.
Photos : Samuel, Christine, Jean-Luc.