Samedi 2 février : Nicole, Christine, Richard, Jean-Marie, Emile, Simon , Maxime, Louis, Camille, Jonas, Samuel, Jean-Luc, Marc, Didier ; Manon et Marine au vin chaud de midi.
( n.b. dans la semaine qui précède, le char de la Corpo a été consolidé, rafistolé, rhabillé de nouvelles branches, paré d’un nouveau panneau pour le devant du tracteur (Louis, Nicole).
Ce samedi, on commence par amener au bûcher quelques palettes prises chez moi et chez Jean-Luc.
Nous déchargeons ensuite la ½ charrée qui n’avait pas pu être achevée samedi passé, les branchages étant gelés et ne formant qu’un bloc. Le dégel, aujourd’hui, facilite le travail.
En même temps, un habitant de Saint-Germain nous apporte des branches de sapin, par-dessus le mur d’où l’on peut facilement les descendre jusqu’au bûcher, grâce à la superbe nouvelle charrette à bras de Marc. Pour midi, la plus grande partie de tout cela est sur le bûcher.
Après-midi, une équipe achève de monter les branchages restants tandis que Emile et Maxime vont chercher à Mehaigne le grand sapin de Noël de 4 mètres, tant attendu. Celui-ci est aussitôt hissé sur le bûcher et fixé à l’aide de cordes au mat central, ce qui, d’un coup, fait grandir notre bûcher de 3 mètres !
Comme convenu, nous fixons ensuite au sommet, devant le mât, une série de palettes, empilées et solidement attachées : c’est sur cet empilement que viendra se poser le « Blanc », pour y brûler. Nous entourons enfin tout cela de sapins de Noël pour dissimuler les palettes et parfaire le « nid » de notre condamné. Nous disposons ce qu’il reste de sapins et de petits branchages au pied du bûcher et celui-ci est fin prêt.
Un petit pecket bien mérité près du brasero : il ne fait pas encore nuit et un peu de neige se met à tomber …
Il nous reste juste à fabriquer l’échelle en rondins et la fixer au bûcher. Mais ce sera pour la semaine prochaine.
Dimanche 3 février : Avec notre char, au Carnaval du Dragon à Emines. En bourreaux : Nicole, Marc, Richard, Louis ; Christine fait le « Blanc » ; porte-drapeau : Jean-Marie ; chauffeur : Camille. Y’en a même qui disent qu’ils ont vu Jean-Luc !
On regrette quand même que l’équipe des bourreaux n’ait pas été plus fournie. Espérons qu’on se rattrapera à Aische-en-Refail.
Première ambiance « Grand Feu » de la saison ! Tambours, fifres et coups de semonces des différents régiments ; trompettes, clairons, tambourins et autres de la « Lyre de Barvaux » ; musiques modernes de tous poils des chars sonorisés, couleurs chatoyantes des chars et des costumes historiques ou loufoques ! Pecket, bière, hot-dogs, saucisses, boudins. Chevaliers moyenâgeux côtoyant gentes dames de toutes époques et militaires multicolores des XVIII et XIX siècles. Et enfin dragon même pas mûr, crachant son venin de feu et probablement égaré chez nous, venu d’Ecosse ou d’ailleurs.
Et puis ambiance folle mais bon enfant générée par ces mêmes Chevaliers au Dragon à leur troisième jour de prestation et de guindaille. Sans oublier la part belle laissée aux enfants et écoliers, futurs Chevaliers sans doute, comme leurs papas ou gentes dames comme leurs mamans.
A la nuit tombée, spectacle des écoliers avec son et pyrotechnie. Puis la pyrotechnie des grands : un vrai feu d’artifice, tiré derrière le bûcher des Chevaliers, le faisant se dessiner en une masse svelte et sombre : c’est que, cette année, ils l’ont voulu comme un donjon, de base carrée et d’une hauteur impressionnante ! Un peu fragile quand même puisque, quand il se fut enflammé sous les coups des flèches brûlantes et surtout de l’haleine du Dragon, il s’effondra sur son flanc ouest sous les cris des spectateurs. Cest pas encore lui qui fera revenir le printemps !
Cette belle journée nous a permis, en tout cas, de retrouver de vieux compagnons d’armes et « frères dans le Grand Feu » que nous accueillerons chez nous le 16 février prochain ou qui nous accueilleront chez eux, d’ici la mi-mars.