Compte-rendu 2017/5 : samedi 07 janvier 2017

Par un temps exécrable (froid, vent, neige, pluie, verglas), nous sommes d’abord allés au n° 77 de la rue Haute-Baive, charger les branches et quelques bûches d’un feuillu. Equipe restreinte au début mais qui s’est étoffée petit à petit dans le courant de la matinée. Je me rends compte que j’ai de grandes difficultés à grimper et descendre de la remorque (aux hautes ridelles), même à l’aide d’une échelle (en alu et glissante de givre).

Puis, nous descendons chez Jacques, où il fait quand même un peu meilleur, à l’abri de la haie. Une haie de sapins à couper et charger, dont certains assez hauts, nécessitant la corde et l’entaille. Tout se passe bien. A midi, chaleureuse pause assez longue chez notre « client » du jour ; Jean-Luc nous rejoint.

Après-midi, on continue le travail qui est presque terminé quand il est temps de rapatrier le charroi, vers 17 h.00. Nouvelle pause chez Jacques et Mirella avec dégustation de la galette des Rois que nous apportent Coco et Lory et traditionnel vin chaud.

Tout compte fait, c’est pas si désagréable de travailler à la Corpo !

Au travail ce jour (matin et/ou après-midi, par ordre alphabétique) : Aurélien, Bruno, Camille, Jacques, Jean-Luc, Louis, Matthias, Maxime, Rudy, Vincent .

Christine, Coco et Lory, le soir avec ravitaillement.

Accueil : Mirella.

Photos, film : Jean-Luc.

Compte-rendu 2017/4 : mardi 27 décembre 2016

Nous accueillons aujourd’hui une nouvelle équipe de choc : Michel, Jérôme et Bernard.

10 heures, Liernu, parking du Presbytère : rendez-vous et départ vers Saint-Germain, rue Montulet, où se trouve déjà Camille avec le tracteur de Jean-Luc et le plateau de Jean-François. Là nous attend depuis deux semaines le tronc de sapin choisi pour devenir le futur mât central du bûcher 2017.

Le chargement, à l’aide de trois segments de troncs disposés en plan incliné est réalisé à la force des bras, tant l’équipe est nombreuse et motivée (en fait, le tracteur, prêt à intervenir, n’a pas été nécessaire). On charge aussi les quelques rondins et segments restants dont certains serviront de trépied, mâtons ou poussards ou à immobiliser le mât central. Puis, petite pause (déjà !) et on s’ébranle vers Liernu avec le précieux chargement, notre cher drapeau fixé à l’avant du tracteur.

Lorsque le convoi arrive à destination, le trou destiné à recevoir le mât est déjà prêt. On dispose le plateau avec le mât au bon endroit et on se prépare à l’érection ; mais, catastrophe : la batterie de l’appareil photo est plate. On décide donc d’attendre l’après-midi pour continuer. Et, de toute façon, les cloches de l’église sonnent midi : pause (encore !)

14 heures, tout le monde est là, prêts à l’action, avec le matériel : bêches, pelles, masses, cordes, chaînes, vis, visseuse, appareil photo, … Suivant une technique maintenant bien rodée, à l’aide du tracteur, on pousse vers le trou le futur mât, retenu au plateau par une chaîne. Lorsqu’il est suffisamment dressé, quatre « tireurs », à l’aide de cordes, achèvent de lui donner exactement la verticale et l’empêchent de retomber tandis qu’on l’ «astoque » avec des rondins, enfoncés à la masse.

L’opération se déroule fort bien. Il reste alors à consolider la position du mât par un trépied fixé à l’aide de grande vis. Puis à enfoncer dans le sol les 6 mâtons de 3 mètres formant un hexagone parfait délimitant la circonférence du futur bûcher, et maintenus vers le centre par 6 poussards, également fixés aux mâtons per des vis.

L’après-midi est à peine entamé quand l’opération est totalement terminée. On décide alors d’entasser déjà les contenus des remorques : 2 se trouvent dans la prairie, à proximité du site (débris de haie acheminés par Gaston il y a quelques semaines) ; 2 autres attendent sur la forrière de Jean-Luc (chargements du 3 décembre dernier).

Il ne reste bientôt plus que la benne, chargée le 10 décembre ; ce sera pour la prochaine fois car le soir tombe vite (coucher du soleil à 16h. 43’). Une dernière pause sur le site, un petit verre dans la grange de Jean-Luc puis il est temps d’aller se préparer pour le traditionnel souper de la Corpo, cette année chez Marc et Hélène. Au menu : boulettes sauce tomate, frites, concoctées par Didier: très bon ; longue soirée qui se termine par la projection des photos-souvenirs des activités passées de la Corporation.

Étaient présents (matin et/ou après-midi, par ordre alphabétique) : Antonin, Aurélien, Bernard, Bruno, Camille, Christine, Jean-Benoît, Jean-Luc, Jérôme, Jonas, Louis, Marc, Marc, Matthias, Maxime, Michel, Richard, Rudy, Samuel, Stéphane, Tom.

Photos : Samuel, Christine, Jean-Luc.

Compte-rendu 2017/4

Compte-rendu 2017/3 : samedi 17 décembre 2016

Les membres de la Corporation s’étaient donné rendez-vous à Namur pour un après-midi festif.

A midi, visite à la crèche vivante de la FJA, association de jeunes agriculteurs de Wallonie, rue de Bavière : dégustation de pains-saucisses, vin chaud et cacao chaud, au profit des plus démunis de la ville.

A 15 heures, rendez-vous au café Métropole, au coin des rues Cuvelier et de Bavière.

On aurait pu espérer une plus grande participation à cette « pause plus longue » mais rien à faire : quand ce n’est pas pour le travail, ils ne sont pas là !  

Compte-rendu 2017/2 : samedi 10 décembre 2016

Le matin, avec tracteur et benne de Jean-Luc, nous étions chez Bruno pour couper et charger une quinzaine de têtes de sapins, certains assez gros. Tout s’est bien passé, malgré la difficulté de ce travail et grâce surtout à la hardiesse de Rudy. Echelle, tronçonneuse et grande corde ont eu raison de la tâche.

Cependant, nous pensions en avoir terminé pour midi mais ce ne fut pas le cas : le travail s’est poursuivi après le dîner, jusqu’aux environs de 16 heures 30. Comme l’apparition du soleil est des plus courtes ces jours-ci, on a remis notre passage chez Jacques à plus tard.

Etaient présents (par ordre alphabétique) : Aurélien, Bruno, Camille, Christine, Louis, Marc, Marc, Matthias,  Mathieu,  Rudy, Stéphane. Photos : Christine.    

Compte-rendu 2017/2

Compte-rendu 2017/1 : samedi 3 décembre 2016

Bien que, le prochain Grand Feu ne tombe pas à une date aussi hâtive qu’en 2016 (ce sera le 4 mars 2017), il a été décidé d’effectuer des charriages au moins les deux premiers samedis de décembre.

L’érection du mât central n’aura cependant lieu qu’à la date traditionnelle du 27 décembre (mardi). Ce n’est qu’après cette date que nous pourrons commencer le bûcher proprement dit. Il nous faudrait donc encore deux remorques libres pour samedi prochain, 10 décembre.

Mais revenons à ce 3 décembre.

Le matin, avec le tracteur de Jean-Luc et la remorque de Pierre, nous sommes d’abord allés chez Nicole, rue de la Siroperie, charger quelques branchages de noisetier ; premier apéro. Puis nous complétons la charrée rue Basse-Baive avec des branches de sapins et chargeons les bûches sur la remorque « alu » ; petite pause. La charrée est ramenée à la forrière, comme l’an passé. Les bûches sont déchargées chez Christine. C’est là que nous faisons une pause plus longue, en terrasse et au vin chaud préparé par Maryline et Nathalie qui nous l’apportent.

L’après-midi, même tracteur et remorque de Laurent. Direction Saint Germain, rue Montulet, chez Pascal : branches du sapin abattu samedi passé et dont le tronc nous servira de mât central. Celui-ci est traîné en face sur le terre-plein par Marc et son Zétor (toujours avec sa cabine à ventilation facio-latéro-dorsale !). Nous complétons la charrée chez la voisine, maman de Stéphane et grand-maman de Marc, par un (gros) tas de branchages de sapins. Le soir tombe lorsque nous terminons et que Pascal nettoie la cour et la rue, de son puissant souffleur. Petite réception chez l’habitante – ah, y fait mèyeux vaici qu’à l’huche ! – avec grand choix des boissons. La charrée va rejoindre celle du matin à la forrière et le tracteur va se blottir dans la grange. Terminé pour aujourd’hui !

Eh ben non ! pour certains, il reste encore quelques meubles dans l’ancienne maison de Richard à descendre au rez-de-chaussée. Et enfin la récompense : les frites chez Fabienne !

Très bonne journée, bien travaillé, bien amusé ; à samedi prochain !

Etaient présents ce jour (le matin ou l’après-midi ou les deux) : Christine, Nicole, Rudy, Aurélien, Bruno, Mathieu, Pascal, Stéphane, Marc, Marc, Camille, Louis.

Photos : Christine. Maryline et Nathalie pour le vin chaud.

Compte rendu 2017/1

Remerciements

Salut tout le monde.

Cà y est, la Saint-Jean, c’est fini !  Quelle tristesse, quel vide et quel soulagement pour certains !

L’Etat-Major de la Corporation remercie tous ceux qui ont œuvré une fois de plus à la réussite de cette formidable aventure.

Merci à celles et à ceux qui ont inventé, imaginé, créé, construit, confectionné, se sont déplacés, ont supporté, encouragé, aidé, perdu des heures de sommeil, aménagé, répété, occulté, sonorisé, glissé, transporté, conduit, tenu des postes, se sont mouillés, ont filmé, photographié, déguisé, maquillé, enguirlandé, repéré, réparé, récolté, démarché, prêté, joué, signalé, cousu, interprété, peint, payé, cuisiné, accueilli, abreuvé, nourri, se sont tracassés, ont protégé, relaté, cloué, vissé, assemblé, tartiné, mis au point, porté, se sont cassé le dos (et les genoux, les épaules, la tête, les oreilles et peut-être même plus), ont gueulé, chanté, pleuré, rigolé, se sont moqué, embrassés, réconciliés, ont apeuré, terrifié, réconforté, éclairé, se sont endormis, réveillés, ont déblayé, fauché, essuyé, épongé.

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii (avec 43 « i ») aux 43 personnes et à celles que j’aurais oubliées, merci à Nicole, André, Nico, Loyis, Choupet, Choupette, Marc, Christine, Rita, Martine, Titi, Sophie, Coco, Lory, Célia, Jean-Pierre, Richard, Memeth, Sébastien, Caroline, Aurélien, Bruno, Maryline, Nathalie, Rudy, Matiias, Antonin, Jonas, Nicole (l’autre), Julie, Bruno (l’autre), Harry Potter (j’ai oublié son prénom), Maurice, Pasqualine, Marie-Louise, Félix, Christiane, Vincent, Isabelle, Olivier, … Louis, Jean-Luc et Camille.

Merci aussi aux membres des 18 équipes qui n’ont pas eu peur de se mouiller et ont grandement contribué au succès de ce rallye.

Merci à Sédiankà, Marc et Tom pour leurs prestations dansées et musicales.

Merci au public.

Merci aux autorités communales qui nous ont permis une fois encore de perpétuer cette tradition séculaire … ah non, non çà, c’est pour le Grand Feu !

Une dernière chose : à vos agenda : samedi 23 juillet 2016 : bbq de l’après Saint-Jean ; les détails suivront.

Camille

Compte-rendu complémentaire.

Le dernier compte-rendu en date est le 2016/11 qui relate nos activités des samedi 30 et dimanche 31 janvier 2016. La Corpo ne s’est pourtant pas endormie depuis lors.

  • le samedi 06 février 2016 : Je ne me souviens pas de nos activités le matin. L’après-midi nous sommes allés retrouver nos vieux « cousins » et « cousines » de Aische-en-Refail pour assister à leurs cortèges, leur feux d’artifice et leur Grand Feux : très bonne ambiance, comme d’habitude ; beau bûcher qui a bien brûlé ; cette fois, ils n’avaient pas oublié la sorcière ! Par contre, nous y avons oublié notre drapeau !
  • le samedi 13 février 2016 : Ben, c’était notre Grand Feu à nous. Vous y étiez tous, donc pas besoin de compte-rendu ! Disons que le document « bilan-remerciements » en fait office. Là ce sont ceux d’Aische qui y ont oublié deux vestes !
  • le samedi 20 février 2016 : nous avons commencé à nettoyer le terrain, brûlé ce qui restait, replacé la clôture électrique et rapatrié les petites palette (qui ont été, par la suite, nettoyées, séchées et entreposées).
  • le dimanche 21 février 3016 : nous sommes allés participer au Carnaval de Perwez : un « vrai » Carnaval.
  • le samedi 27 février 2016 : le matin, chargement et rapatriement chez Camille d’une partie des rondins 50 cms encore chez Bruno.
  • le samedi 05 mars 2016 : relâche.

Il nous reste à participer, ce samedi 12 mars, au Grand Feu de Lonzée et le dimanche 10 avril au Carnaval du CRAC à Creney en Champagne.

Discours du Grand Feu du samedi 13 février 2016

Avant de commencer, je rappelle à tous quelques consignes très importantes.  Pour des raisons de sécurité et de respect de la propriété privée, l’accès au pré est strictement réservé aux personnes autorisées.  Nous rappelons également que les parents sont civilement responsables des actes de leurs enfants jusqu’à leurs 18 ans.  

Nous y revoilà, une fois encore, ô Infâme Hiver !

Oui, Le Blanc qui est là debout sur ta chaise à porteur, c’est à toi que je m’adresse.  Chaque année, tu reviens nous taquiner, nous enrhumer, nous faire chuter, nous blesser, nous tuer parfois !  

Aujourd’hui, tu as bien crû que tes complices, ces sorcières et autres vilaines créatures, que ces diables allaient te délivrer (rires moqueurs et saccadés), mais tu es pitoyable.  Tu t’es vu, t’as vu ta tête, tu es blanc comme un mort !  

Bien sûr, de nouveau, nous t’avons capturé et nous allons te brûler, soit en certain, et demain, le Printemps prendra ta place.  Tu sais là, le Printemps, les petits oiseaux qui gazouillent, les arbres qui bourgeonnent, les herbes qui verdissent, les fleurs qui sentent bon, mais non tu ne connais pas tout ça, hein toi, Vilain Hiver !

Sois sûr que la Corporation du Grand Feu de Liernu sera toujours là pour t’anéantir, puisque inlassablement chaque année, nous construirons un bûcher toujours plus haut (11,10 mètres), avec toujours plus de courage, toujours plus de fierté, toujours plus de hargne ! Il en est ainsi depuis la nuit des temps !  Oui !  Nous sommes fières ce soir de vous présenter, cher public, ce magnifique bûcher érigé branches par branches, jour après jour, sous la pluie, sous la neige, par temps de gel, par temps de vent, par temps de doute parfois   Mais, rien ne nous empêchera de te brûler, Perfide Hiver. Oui, ce bûcher est là pour toi tout seul.

Avant de citer rapidement tes méfaits et de prononcer ta sentence, ô Hiver, il me faut remercier, au nom de la Corporation du Grand Feu de Liernu, Messieurs les Bourgmestre et Echevins de la commune d’Eghezée de nous avoir permis de rééditer cette manifestation de notre folklore séculaire.  Merci également aux nombreux invités qui nous ont fait l’honneur d’être parmi nous cette année :

  • Les Chevaliers d’Emines qui nous ont accueillis à leur splendide Carnaval, il y a 2 semaines déjà, en janvier s’il vous plaît !  Bientôt vous le ferez entre Noël et Nouvel An vot’ Carnaval !!!
  • Le Comité des Fieus d’fiesse  de St-Germain, aaaaah, St-Germain, Saint-Germain !   Sa fontaine miraculeuse, son église romane, son bois abondant, son eau de Villée, aaaah, merci Marcel !
  • La Confrérie du Gros Chêne de Liernu qui a réussi à élever notre Gros-Chêne au titre d’arbre de l’année 2015 et qui, bientôt, nous le souhaitons de tout cœur, sera élu arbre le plus remarquable d’Europe.
  • Un merci tout particulier aux nouvelles recrues qui n’ont jamais renoncé chaque samedi, par tous les temps à venir ériger ce bûcher.  Je ne les citerai pas, ils se reconnaîtront. Merci aux autres aussi bien sûr, les plus vi…, heu je veux dire les plus … anciens, on va dire, enfin.
  • La Confrérie du Grand Feu de Lonzée, qui allumera son feu le 12 mars prochain. C’est comme on a dit hein, double ration pour vous, parce que l’an passé, heu, y a eu un malentendu, mais ça c’est notre popote à nous.
  • Monsieur et Madame les Géants de Perwez et leur beau Bébé, venus de la Province voisine, Mesdames et Messieurs !
  • Le Comité du Grand Feu de Aische et les Pierrots qui nous sont accueillis samedi passé.  Vous savez qu’on a failli se perdre dans les rue de Aische ! On a été sur le point de devoir traverser le terrain foot avec tracteurs et remorques, on ne savait plus où on était.  Oui, on a vécu des choses incroyables cette année à Aische, on a même vu un homme à mobylette en veste de la Corporation, casqué et portant comme une grosse croix sur son épaule.  Bizar, bizar, tout çà….  Mais cette fois, l’honneur est sauf, ils ont retrouvé leur sorcière et elle a bien brûlé.
  • La Royale Harmonie de Jodoigne que nous accueillons pour la première fois cette année, ça a bin bouchît !
  • Le géant de Liernu bien sûr toujours fringuant, toujours plein de sobriété.
  • Le char de Samuel & Co & … Zétor et sa toute nouvelle cabine insonorisée, inifugée, étanchéifiée avec aération arrière, aération latérale et aération frontale.  L’année prochaine, c’est promis, on lui mettra une direction assistée, il l’a mérite bien.
  • Tant que j’y pense, cher public, n’oubliez pas de venir aux Feux de la Saint-Jean le samedi 18 juin prochain, le thème cette année est … , vous l’avez deviné quand même, les vrais personnages étaient dans le cortège de l’après-midi.  C’est HARRY POTER.  Venez apprendre à devenir sorcier au rallye de la Saint-Jean en juin prochain.
  • Je tiens également à remercier les généreux donateurs de Liernu et de Saint-Germain qui nous ont offert leurs sapins, leurs fruitiers, leurs saloperi… heu non, non, non, non !  Mais ?  Qui a écrit çà ?!  … leurs sureaux, leurs haies,…  
  • Milles excuses une fois encore aux personnes que nous n’avons pu débarrasser de leurs bois.
  • Merci aussi à  toutes les personnes sympathiques, courageuses et travailleuses qui ce soir ne pourront admirer la mise à feu du bûcher.  Ce sont ces personnes qui assurent l’intendance en ce moment même dans les coulisses (aux bars, en cuisine, en salle, aux sonos, au bbq) et qui vous préparent que de bonnes choses, profitez-en, n’hésitez pas.
  • Merci aux personnes qui nous ont prêté leurs tracteurs, leurs remorques, leur benne, leur épandeur.
  • Merci aussi aux sympathiques commerçants des environs qui nous ont fait confiance en offrant leur sponsoring.

Sans toutes ces nombreuses aides, cette fête n’aurait tout simplement pas lieu.  

Aaaaaah, mais oui, revenons à notre triste et pénible affaire : Toi !?  Encore toi !? J’avais failli t’oublier !   Aaaaarrrrhhh, te voilà une fois encore ô vilain Hiver !! Quelle poisse !!!  Tu es là de nouveau.  Pffff, tu le fais exprès ou quoi.  Tu sais que rien ne nous empêchera de te brûler, Vilain Hiver. Mai quel sont donc les méfaits qu’on te reproche, hein, cite les une fois toi-même à ma place.  J’en ai assez de le faire.

Mais, mais que de perfidie en toi ! Que de méchanceté, de barbarie !  Que d’idées noires !…

Tu es impitoyable, méprisant, odieux, tu ne changeras jamais.  

Tu as d’abord commencé par être très clément pour nous amadouer (un p’tit rayon de soleil par ci, un gros soleil par là, un peu de vent pas trop froid). Beaucoup pensait : oooh, il n’y aura pas d’hiver cette année.

Mais après, ta perfidie, ta lâcheté nous a surpris, nous a fait mal.

Tu as enneigé, verglacé, inondé nos plaines, nos campagnes et nos chemins.

Avec ta neige abondante, tu as fait s’effondrer le hangar de Fernande.

A cause de tes pluies interminables tu as inondé maints et maints endroits.  Ce pré où nous nous trouvons, tu l’as enduit de boue lourde; impossible souvent d’entrer avec un tracteur.  Résultat : tu as obligé nos courageux compagnons à évacuer les remorques prêtes à s’engloutir, tu as obligé, entends tu, tu nous as obligé à pousser ces remorques hors du site, une par une, à la main, à la force de nos bras engourdis, de nos corps trempés jusqu’aux os.  Que de djiades de vin chaud consommées Allah bris du bûcher, ce jour là !  (A ce moment là, Jean-Luc, tu éternues en disant : ahhh  djaheach et Caaarrrr lachnikof !).  T’as des Mohamet (mots à mettre) là dessus, ôh Vilain Hiver ?

Au bout de un an et demi, enfin, tu as rendu à Christine sa rondelle ou alors c’est une nouvelle que tu lui as offerte pour la conquérir peut-être ?!  Je te r’connaît bien là.

Et c’est toi qui as mis le brin dans les astres ?  Alors maintenant on ne sait plus, est-ce qu’on a 8, 9 ou 10 planètes dons not système solaire ?

Tu as semé la grippe, mais il paraît que çà vaut mieux que t’attraper la scarlatine.

Tu as empêché beaucoup trains d’arriver à l’heure et retarder le RER aussi, mais çà tu as eu facile, avoues le, tu as eu l’aide de la ministre de l’immobilité.

Mais, regarde tout autour de toi (en montrant le public et les allumeurs), Minable Blanc, regarde ces yeux accusateurs, ces bouches déformées, ces regards méprisants, ces visages figés, ces cheveux hirsutes, … tous sont venus pour te voir périr !

Qu’en pensez-vous (s’adressant au gens sur le pré), chères Compagnons, l’Hiver est-il coupable ?   En cœur, les Compagnons agitant leur flambeau : « Coupable, coupable, coupable ! ».

Et vous, cher public, que dites-vous ?  Coupable ?  La foule répète : « Coupable, coupable, coupable ! ».  Si la foule est trop molle, tout le pré répète : « Coupable, coupable, coupable !   Et la foule reprend : « Coupable, coupable, coupable ! ».

Je vais donc, maintenant, ordonner de t’exécuter sans aucune autre forme de procès.  Tu seras brûlé et par ton supplice, le Printemps succédera à l’Hiver, puisqu’il en est ainsi depuis la nuit des temps et que pour les siècles à venir il en sera ainsi.  J’invite donc nos invités et les bourreaux de la Corporation du Grand Feu de Liernu à accomplir dignement leur devoir : Compagnons, retournez-vous et admirez votre bûcher.  Porteurs, au sommet du bûcher, hissez et fixez solidement le Blanc qui doit mourir !  Tambours !

Pour que ce terrible Hiver fasse à nouveau place aux belles journées de Printemps, Bourreaux et Compagnons de toutes associations, nous comptons sur vous : approchez maintenant du bûcher … Tambours !

Maintenant que le Blanc est enfin fixé au mât de notre bûcher et qu’il ne peut plus nous échapper, l’heure de notre délivrance a sonné.  Levez bien haut le feu purificateur et préparez-vous à poser le geste symbolique transmis par nos ancêtres depuis la nuit des temps.  Compagnons, accomplissez votre devoir !  Tambours !

Maintenant que le brasier purificateur est enfin en marche, plus rien ne nous empêche d’aller boire un verre, d’aller manger un pain saucisse, un hamburger, un nems, prendre une soupe ou un vin chaud.  Et puis, pourquoi pas, nous danserons sous des rythmes endiablés.

Et je rappelle enfin qu’après notre départ, l’accès au pré est strictement interdit à TOUTE  personne, pour des raisons évidentes de sécurité et de respect de la propriété privée, les parents étant civilement responsables de leurs enfants jusqu’à leurs 18 ans !!

Et maintenant, que la fête commence !  MUSIQUE !