C’est le grand jour de l’érection (ou le jour de la grande érection !)
Au boulot : Bruno, Camille, Christine, Jean-Luc, Marc R., Louis, Michel, Rudy.
Matériel : Nuffield, remorque de Yves P., tronçonneuses, cordes, chaînes, bêches, masses, …
D’abord, on cherche, dans les vieilles cendres gelées l’endroit où faire le trou ; puis on creuse, on enlève le pied de l’ancien mât, avec l’aide du tracteur.
Puis on pousse, accrochée à l’avant du tracteur, la remorque supportant le mât, vers le trou creusé. La tête du mât étant toujours vers l’arrière de la remorque, on lui fait faire un demi-tour, afin de présenter sa base vers le trou.
On accroche par le milieu deux cordons de 15 mètres aux deux tiers de la longueur du mât, de sorte que les 4 segments de ces cordons pourront être tendus et servir de guides en cours d’érection.
Bon, si vous ne comprenez pas, regardez les photos !
La tête du mât est levée par deux costauds debout sur la remorque ; lorsque sa base est quasiment dans le trou, par l’action conjuguée de la pulsion du tracteur et de la traction des hommes aux quatre bouts des segments des cordons , la tête s’élève lentement dans notre ciel hesbignon, le mât tout entier étant dirigé puis maintenu verticalement par les tractions ajustatives des quatre « tireurs ».
Comme c’est bien dit ! mais encore une fois, si vous ne comprenez pas bien, consultez les photos !
Pendant que le mât est ainsi maintenu vertical, des stippes (des coins) sont enfoncés à la masse tout autour de son pied.
On renforce ensuite sa stabilité par la fixation du trépied à quatre pieds qui le maintient définitivement.
Il ne reste plus alors qu’à planter les 6 mâtons qui détermineront l’hexagone précis de la base du futur bûcher.
On fixe encore un poussard à chaque mâton pour l’empêcher de fléchir sous la pression de la masse des combustibles.
La structure interne du bûcher est ainsi terminée, l’élaboration du bûcher proprement dite, peut maintenant commencer ! Ce sera pour janvier prochain !
Photos : Christine, Jean-Luc.
Caméra : Jean-Luc.