A Liernu cependant, un agriculteur de la Baive n’abandonna jamais cette coutume qu’il tenait de ses parents et grands-parents.
Son Grand Feu, on l’appelait « lî fouyau dès purnalîs » parce qu’il était allumé à proximité d’une haie de prunelliers sauvages. Il était aidé dans la tâche par ses gamins de fils et neveux qui, petit à petit, ajoutèrent au feu pétards et fusées et, même, accompagnement musical. Un voisin, instituteur retraité, venait quant à lui, effrayer tout ce monde, en dansant déguisé en diable et armé d’une fourche. Mais tout se terminait toujours par la dégustation des crêpes traditionnelles.